Le Clean Makeup, quels constats 7 ans après ?

Malgré un démarrage discret, le clean makeup s’impose. En sept ans, il intègre le soin, la transparence et l’éthique pour répondre à une demande croissante des consommateurs, soucieux de concilier plaisir, santé et durabilité.

Le marché de la cosmétique a connu une transformation significative ces dernières années, marquée par l’émergence et la consolidation du segment du « clean make-up ». Si les produits d’hygiène et de soin naturels et bio ont rapidement trouvé leur place auprès des consommateurs, le maquillage a longtemps conservé une approche plus traditionnelle, où la spontanéité de l’achat, la richesse des couleurs, la tenue et l’esthétique du packaging étaient les critères prédominants. Le lien entre la santé et l’application d’un mascara ou d’un rouge à lèvres était moins évident dans l’esprit collectif. Cependant, cette perception est en train de changer radicalement. Des marques pionnières, principalement à l’étranger comme Ilia Beauty – devenue une référence incontournable aux États-Unis et en Europe –, Kosas, RMS Beauty ou plus récemment Westman Atelier, ont su se positionner en intégrant une dimension « clean » à leurs produits. Leur succès repose sur un apport fondamental : le prisme du soin, une tendance que l’on nomme la « skinification ».

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