La beauté sous contrainte carbone et dans l’enthousiasme !

Décarbonation, économie circulaire… ces mots paraissaient encore lointains voire incongrus en cosmétique il y a trois ans. Mais rattrapés par la rapidité du changement climatique, citoyens et entreprises ont un devoir d’action de plus en plus prégnant. Car le doute n’est plus possible : nos activités humaines augmentent les émissions de CO2 et bouleverseront le climat pour plusieurs décennies, voire plusieurs siècles.

Mais que veut dire ‘décarboner’ ? Comment faire ? Quelles sont solutions ? Sur ce point, nous pouvons faire un parallèle avec l’énergie.

Une énergie ‘dé carbonée’ est une production énergétique qui n’émet pas de CO2. Dans une acception commune, toutes les énergies renouvelables, ainsi que l’énergie nucléaire sont considérées comme « décarbonées » (cette dernière n’est toutefois pas une énergie renouvelable [1]). Mais attention, en réalité, aucune énergie n’émet « zéro carbone » si l’on intègre les étapes en amont et en aval de la production d’énergie (fabrication et traitement de fin de vie du panneau solaire, de l’éolienne, du réacteur nucléaire…). Il faudrait donc parler d’énergies « faiblement carbonées ».

Dans l’industrie de la beauté, décarboner signifie s’orienter vers des produits et des business models émettant le moins possible de CO2. En tout premier lieu en réduisant ses émissions à la source (consommer moins de matière et d’énergie). On peut, en plus, ‘compenser’, c’est à dire participer à des solutions de capture de CO2 compensant les émissions que l’on ne peut pas réduire plus.

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